On en sait plus sur les motivations qui ont conduit la société de BTP originaire de Fresse sur Moselle/88, Livio-Peduzzi, à changer de nom pour devenir GROUPE LIVIO. Outre une clarification en terme d’image et de communication, le groupe Livio s’est constitué pour rationaliser ses coûts et se présenter comme une ETI. Chacune des sociétés du groupe conserve son autonomie mais toutes les fonctions supports (achats, ressources humaines, finances mais surtout commerciales…) sont désormais centralisées. Le groupe Livio emploie 380 salariés et réalise en 2016 un CA de 83 M€. www.groupe-livio.fr 

L’entreprise SBS INTERACTIVE / T : 03.72.14.02.22 (siège à Nancy/54), porteur du projet EVORA et son partenaire, l’INRIA basé à Villers-les-Nancy/54, viennent de recevoir le soutien de la DGA (Direction Général de l’Armement), via le dispositif RAPID, Régime d’Appui pour l’Innovation Duale, pour développer un projet de recherche commun sur l’utilisation de la vision assistée par ordinateur pour réaliser des visites en réalité augmentée dans les environnements complexes, industriels ou militaires. Ce projet financé à concurrence de 500.000€ par la DGA se déroulera sur les 4 prochaines années. www.sbs-interactive.fr/index.html / www.inria.fr/centre/nancy 

Le site de la société EVOBUS FRANCE de Ligny-en Barrois (Meuse), jusqu’alors spécialisé dans l’assemblage des autobus Citaro Mercedes-Benz, assemble désormais des autocars de tourisme dont la demande a augmenté. Une diversification accueillie favorablement dans l’usine meusienne qui devrait produire 1.000 véhicules cette année contre 800 l’an dernier. Un investissement de 1 M€ a été nécessaire pour l’acquisition de nouveaux outillages et la formation des personnels. Il a généré la création d’une trentaine d’emplois portant les effectifs à 420 salariés. Actuellement, le site de Ligny-en-Barrois connaît un pic d’activité avec 10 véhicules qui sortent chaque jour de l’usine. En 2017, les lignes de production vont être réorganisées pour gagner en efficacité. www.evobus.com/fr-fr/ 

Alors que le groupe C & A FRANCE / T : 01.44.88.75.75 avait annoncé en février dernier que son magasin implanté dans le centre-ville de Metz/57 devait fermer, il vient d’annoncer aux 20 salariés de l’enseigne messine que le magasin serait maintenu, conformément à la nouvelle stratégie du groupe de limiter son expansion et d’insuffler parallèlement un nouvel élan à la marque en modifiant son image. C & A est une enseigne historique de la rue Serpenoise puisque le magasin de la marque existe depuis 39 ans. www.c-and-a.com/fr/fr/shop/index.html 

Les salariés de l’entreprise de recyclage SOREPLA INDUSTRIE / T : 03.29.06.11.80 (siège à Neufchâteau/88) connaîtront définitivement leur sort le 20/12 prochain. L’entreprise est toujours en période de sauvegarde. Selon Me François-Xavier Wein, conseil des salariés, « Le tribunal examinait la modification du plan de continuation. Le 20 décembre, ce même tribunal acceptera le plan à condition que l’actionnaire fasse un chèque de 3 M€ ». Une somme qui servira à payer en partie des créanciers.  De son côté, le directeur financier du site vosgien se montre optimiste. www.sorepla.com 

La société LEVIEUX MENUISERIE AGENCEMENT / T : 03.29.08.20.73 (siège à Contrexéville/88, 25 salariés) se porte bien avec un CA de de 4,3 M€, en progression de 19% en 2015 et annoncé à + 5 % pour cette année. Du coup, l’entreprise franchit une nouvelle étape, déterminante d’un point de vue économique, en étendant son activité sur la zone d’activités La Chaillé (+ 1 ha), avec une extension du bâtiment existant qui sera dédié à l’usinage et à la finition. Levieux a su se positionner sur un marché de niche, entre les bâtiments historiques et les réalisations sur-mesure. www.menuiseries-lma.fr 

La tréfilerie SODETAL / T : 03.29.79.55.55 (siège à Tronville-en-Barrois/55) fabricant de fils en acier utilisés dans les pneumatiques, filiale du holding russe Terwingo, est placée en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce de Bar-le-Duc. Déjà en proie à des difficultés il y a 3 ans, l’entreprise avait alors été reprise par la holding russe Terwingo en mai 2014 avec un plan social. Selon le média Traces Ecrites, Sodetal avait pour espoir de sortir des difficultés financières grâce à un projet d’investissement de 25 M€. Mais en cessation de paiement depuis la mi-novembre, l’entreprise ne serait parvenu à réunir que la moitié de la somme… www.sodetal.com 

La marque de linge de maison BLANC DES VOSGES / T : 03.29.63.23.33 (raison sociale : Francois Hans), basée à Gérardmer (Vosges) a créé une joint-venture en Chine afin d’y installer des boutiques à compter du second semestre 2017. Blanc des Vosges est actuellement déjà présente en Belgique et au Moyen-Orient ainsi qu’en Asie, à travers des corners installés en grands magasins au Japon et en Corée du Sud, et une boutique à Hongkong exploitée en direct. La société réalise actuellement un CA de 15 M€ dont 20% à l’export. www.blancdesvosges.fr 

La start-up GREENBERRY implantée à Nancy/54 qui a pour a pour ambition de rendre les deux-roues intelligents devrait utiliser le protocole Lora développé par la société strasbourgeoise STRATAGGEM. Dans ce cas, Strataggem participerait à son projet consistant à équiper le parc des 1.200 vélos partagés dans l’agglomération de Nancy. Les capteurs permettront de les localiser, de suivre les trajets, les pannes, de prévenir les vols et de mesurer les polluants dans l’air. Le déploiement est prévu début 2017. www.strataggem.com / www.greenberry.io 

Après plusieurs mois d’enquête, le procureur de Bayonne vient d’annoncer que l’explosion qui avait coûté la vie le 12 mai dernier à 2 ouvriers de Toul et Saint-Max (Meurthe-et-Moselle), dans les locaux de la société AFM Recyclage Derichebourg, filiale du groupe DERICHEBOURG / T : 01.44.75.40.40, est due à la découpe accidentelle d’une munition militaire d’une charge de 200 à 300 kilos de TNT. Cette explosion était survenue au niveau du stock de ferraille, les 2 ouvriers maniaient alors le chalumeau. Elle avait blessé 8 autres personnes extérieures au site. Les 2 victimes étaient des Lorrains de 49 ans, travaillant pour la société Gul, de Jarville-la-Malgrange (54) et sous-traitant d’AFM Recyclage. Dans un 1er temps, la thèse d’un accident de soudure et la présence proche de bonbonnes d’acétylène avaient été évoquées. L’enquête devra déterminer la raison de la présence de cette munition non-démilitarisée. www.derichebourg.com/fr/accueil