Le projet de Parc national entre Champagne et Bourgogne avance d’un cran. Ainsi, selon le média Traces Ecrites, la publication au journal officiel du 9 mars 2016 d’un arrêté « portant prise en considération » fait franchir une nouvelle étape au projet du Parc. Rappelons que c’est le territoire "entre Champagne et Bourgogne" qui avait été retenu, à l’été 2009, pour porter le projet d’un d’un parc national forestier de plaine, suite au Grenelle de l’Environnement de 2007. Le coeur du projet valorise « la forêt feuillue de plaine », sur une surface totale de 220.000 ha dont la moitié en forêts, dans le DEPARTEMENT DE LA COTE D’OR / T : 03.80.63.66.00 (siège à Dijon/21) et le DEPARTEMENT DE LA HAUTE-MARNE / T : 03.25.32.88.88 (siège à Chaumont/52). Le projet suscite des interrogations de la part des exploitants agricoles et forestiers qui craignent des contraintes de gestion. Par conséquent, une consultation a été lancée, animée par les chambres d’agriculture des 2 départements, et doit faire remonter, avant le 25 mars, les propositions de la profession agricole. Une rencontre est prévue le 29 mars avec Françoise Souliman, préfète de la Haute-Marne nommée en février dernier et qui a hérité de la coordination du projet. www.cotedor.fr / www.haute-marne.fr 

DIJON / T : 03.80.71.53.71 lance un nouveau projet de construction, celui de la Cité internationale de la gastronomie et du vin. Il s’agira d’un projet structurant pour les touristes mais aussi pour les habitants. Il s’étend sur 70.000 m² de bâti, avec un pôle culture et formation, un pôle commercial avec des boutiques, des cafés, des restaurants, un complexe cinématographique, un hôtels 5 étoiles de 83 chambres, 90 logements réhabilités, un écoquartier de 540 logements. Au total, il représente une surface de 6,5 ha et le lancement a été rendu officiel au début février. La Cité de la gastronomie fait partie des 4 demandées par l’Etat suite au classement, en 2010, du repas gastronomique des Français au patrimoine mondial de l’Unesco. La première tranche doit être livrée en 2018. C’est le groupe EIFFAGE / T : 01.34.65.89.89 qui a été retenu suite à un appel à manifestation d’intérêt. L’investissement serait de 250 M€ dont 56 M€ apportés par Eiffage. Le groupe FRANCOIS 1er est chargé de la création de 90 logements dans les bâtiments de l’ancien hôpital général. Le GRAND DIJON / T : 03.80.50.35.35 apportera 5 M€ pour la dépollution du site.

La société ADHEX TECHNOLOGIES / T : 03.80.54.70.00 (siège Chenôve), spécialisée dans la fabrication et le développement de solutions adhésives pour l’industrie, l’automobile et la santé, a été victime d’un incendie. Le feu s’est déclaré vendredi après-midi en lien avec une gaine de chauffage dans les locaux de l’entreprise. L’intervention des pompiers n’a cependant pas nécessité l’évacuation des locaux. www.adhex.com

La société PNEU LAURENT / T : 03.86.31.43.00 (siège à Avallon), spécialisée dans le rechapage, recrute. En effet, dans le cadre de la Semaine de l’Industrie, elle a reçu 26 demandeurs d’emploi pour leur présenter ses métiers et son site, mercredi. Patricia Adrien-Pinet, la sous-préfète, était présente sur le site mardi. Une démarche de recrutement a été lancée en début d’année avec Pôle Emploi. L’activité est en hausse alors que la société va devoir faire face à une trentaine de départs en retraite d’ici la fin d’année sur un total de 543 salariés. Depuis le début de l’année 28 personnes ont été recrutées en CDD, 17 en CDI. 10 des personnes venues en visites ont entamé le processus qui se fait par la méthode de la simulation. 6 seront embauchées en avril.  www.pneulaurent.fr

LA RUCHE QUI DIT OUI vient de s’implanter dans le nord du département, à Sémur-en-Auxois. Elle a été ouverte en début d’année par Noël Frankelstein. Si c’est le premier site dans le nord de Côte d’Or, c’est également le treizième du département. Une vingtaine de producteurs locaux proposent en vente directe, des fromages, des viandes, des légumes, du vin, des pâtes, du miel… Il est nécessaire de s’inscrire au préalable mais le dispositif ne demande pas d’engagement. Il est possible de faire la commande de son choix à la fréquence choisie. www.laruchequiditoui.fr

DIJON veut obtenir le label French Tech avec un écosystème axé sur la nutrition, la santé, la sécurité et les nouveaux usages alimentaires. Cet écosystème est baptisé Food Tech. En tête, se positionne la société SEB / T : 03.80.75.44.44 (site à Selongey) qui travaille sur les appareils de cuisson connectés. Le but est de réunir de nombreux acteurs qui intègrent le numérique dans leur stratégie de développement. On compte notamment Novolyze, R-Tech ou encore CEN. Food Tech peut également compter sur sa richesse en terme de gastronomie et le pôle de compétitivité Vitagora.

Dès le 4 avril, la compagnie OUIBUS / T : 09.69.32.33.48, filiale de la SNCF / T : 01.53.25.60.00 proposera une nouvelle ligne de car sur l’axe Lyon-Dijon-Troyes-Paris. Ainsi, cette ligne marque l’arrivée de la compagnie en Bourgogne. Les voyageurs pourront rejoindre Troyes ou Lyon pour 9 € et Paris pour 12€. Les réservations sont déjà ouvertes et il est possible d’avoir son billet via smartphone. Pendant les premiers mois, un tarif découverte à 5 € sera proposé. www.ouibus.com

La société WIKIPOWER (siège à Dijon), spécialisée dans l’organisation des achats groupés en énergie, organise le premier achat groupé d’électricité et de gaz de grande ampleur pour les habitants sur une zone déterminée, la ville de Dijon. 130 achats groupés en énergie ont été réalisés depuis 5 ans pour plus de 70.000 foyers d’Europe. L’objectif à Dijon est de réunir 4.000 ménages d’ici le 15 mai. Chaque participant pourrait réaliser une économie de 150 à 200 € sur sa facture. L’offre négociée leur sera communiquée le 25 mai avec un calcul personnalisé du montant des économies. Ils recevront aussi un accompagnement personnalisé en cas de volonté de changement de fournisseur ou de formule tarifaire. Des séances d’informations sont programmées.

C’est une activité originale que propose la société MORGAN ALBUISSON (siège à Trivy). En effet, elle confectionne des kilts écossais traditionnels. Ils sont sur-mesure et vendus en ligne. La fabrication est faite à la main. Il s’agit d’un marché de niche avec des produits difficiles à trouver alors que de plus en plus de gens en portent. Une trentaine d’heures est nécessaire pour la réalisation d’un vrai kilt via les 4 techniques de plis traditionnels. Ils faut compter 575 € pour un kilt sur-mesure de tradition avec plissage knife pleated. Ils représentent 7,30 m de tartan fermés avec des boucles en aciers et de lanières de cuir. www.picokilt.fr

La REGION BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE (siège à Dijon) fait savoir qu’elle engage l’Europe sur 170 nouveaux projets. Fin février et début mars, le comité de programmation régional 2014/2020 s’est réuni pour sélectionner des projets qui pourront bénéficier de subventions européennes FEDER-FEADER-FSE. 48 projets sont engagés dans le cadre du programme FEDER/FSE et du programme de développement rural Bourgogne pour un total de 1,6 M€. Pour la Franche-Comté, ce sont 3 projets qui sont engagés en plus des 59 déjà programmés pour 19 M€. 44 dossiers ont été sélectionnés pour le FSE et un montant de 12 M€. Les 3 projets profiteront de 570.000 € de crédits européens. 18 projets sont programmés dans le cadre d’Interreg France-Suisse. www.bourgognefranchecomte.fr