La société CHIMIREC / T : 01.49.92.17.40 (siège à Dugny/93), entreprise spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets industriels a lancé depuis le début de l’année 2016 une nouvelle ligne de recyclage des emballages souillés en polyéthylène haute densité (PEhd), et investit le Grand Est en équipant 2 plateformes : Chimirec Centre Est à Montmorot dans le Jura/39 et Chimirec Est à Domjévin en Meurthe-et-Moselle/54. Le groupe qui traite environ 3.000 t de produits en PEhd, souhaite pousser le curseur jusqu’à 5.000 t/an, d’ici la fin de l’année. Les produits industriels (conteneurs, bidons, fûts, cuve IBC) proviennent des collectes du groupe, à hauteur de 1.800 t et le reste d’apports extérieurs directs. www.chimirec.fr 

Ouvert en 2013, la MANUFACTURE CARTIER LUNETTES / T : 01.55.96.59.41 de Besançon/25 va fermer et rapatrier son activité sur le site de Sucy-en-Brie (Val de Marne), qui emploie 260 personnes et concentre l’essentiel de l’activité lunetière de la marque appartenant au groupe suisse Richemont. L’entreprise a confirmé ce rapatriement sans en révéler le motif. L’atelier dédié aux montures acétate devait à terme compter 40 salariés mais n’en employait que 9. Le volume des ventes n’aurait pas été au rendez-vous. Cartier avait choisi de s’implanter dans le Doubs/25 pour bénéficier de la main d’oeuvre locale qualifiée puisque le territoire voisin du Jura concentre 60% de la filière française. www.cartier.fr/fr/collections/accessoires/lunettes.html

Selon le média Traces Ecrites, Le FC Lab de l’Université de Franche-Comté (Belfort/90) est en train de développer un groupe électrogène hybride à hydrogène qui associe 2 technologies : la pile à combustible et le stockage électrique par batteries. L’équipe du projet vient de présenter le prototype hybride, avec pour objectif de concevoir au final un produit innovant dont les capacités seront supérieures aux groupes électrogènes déjà existants. Le projet bénéficie du soutien financier de la SATT GRAND EST / T : 03.80.40.34.80 (Société d’Accélération de Transfert de Technologies, siège à Dijon/21) pour un montant de 500.000 € dans le cadre de la maturation de la technologie ; la Région aide aussi à hauteur de 150.000 € pour l’étude de marché. 3 débouchés ont été identifiés : les industriels qui ont déjà recours à l’hydrogène et disposent donc de moyens de stockage, les collectivités soucieuses de protéger l’environnement et enfin la signalisation routière sur chantier. Si le groupe électrogène est industrialisé, son lancement pourrait être assuré par une start-up comptant 4 à 5 personnes dans un 1er temps. www.sattge.fr 

Le COMITE DEPARTEMENTAL DU TOURISME DU JURA / T : 03.84.87.08.88 (siège à Lons-le-Saunier/39) traverse des moments difficiles. En effet, une restructuration est inévitable en conséquence de la forte baisse des subventions du département. 300 000 € de moins dans les caisses en 2016, une nouvelle baisse prévue pour 2017. C’est pourquoi un plan de restructuration est nécessaire et prévoit la suppression de près d’1 poste sur 2. Lundi 16 mai, lors de l’assemblée générale, une majorité des membres du comité départemental du tourisme du Jura ont voté contre ce projet de restructuration. Le projet prévu par le comité était sans doute trop excessif, et les professionnels du secteur ne cachaient pas leurs inquiétudes. www.cdt-jura.fr 

Le Tribunal de grande instance de Lons-le-Saunier/39 a reconnu le GROUPE EREIG / T : 01.34.19.67.26 (EUROPEAN REAL ESTATE INVESTMENT GROUP, siège à Arnouville/95) comme propriétaire du Village Vacances de Lamoura. Le groupe Ereig, qui s’est porté acquéreur du VVL le 24 juillet 2015 reste donc propriétaire des lieux, le tout en bonne et due forme. Le perdant est le SIVVL (Syndicat Intercommunal du Village Vacances de Lamoura), l’ancien propriétaire des lieux. Ce dernier a été débouté de sa demande d’annulation de la vente, jugée irrecevable. Ereig a annoncé avoir déjà investi 700.000 € pour des travaux « d’urgence et de maintenance » sur le site de Lamoura, afin d’éviter que les bâtiments ne se dégradent au cours de l’hiver. Reste que le dialogue de sourd se poursuit entre l’acheteur, qui demande la sécurisation de l’acte de vente et le vendeur, qui estime que le groupe d’investissement n’a pas les fonds nécessaires pour faire renaître le village. En attendant, le projet de rénovation du complexe touristique est au point mort… http://s621328262.siteweb-initial.fr 

Selon le média Traces Ecrites, la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE / T : 08.20.33.75.00 (siège à Dijon/21, 1.850 collaborateurs, CA : 365 M€) prend une initiative inattendue en ouvrant une agence "BFC Accompagnement" à Dijon/21. Pour l’établissement financier, qui revendique 85.000 entreprises clientes, soit 3 sur 5 sur son territoire, avec 20% de parts de marché en distribution de crédit, il s’agit de créer une activité spécialement dédiée à l’accompagnement des procédures collectives. Et ce, dès le prononcé du jugement. La banque part en effet du principe qu’une bonne partie des entreprises placées en redressement judiciaire peuvent en sortir si elles sont accompagnées convenablement dès la période d’observation. Le marché existe et la banque a prévu une offre complète incluant affacturage, escompte, Daily ou encore avance sur stock, ainsi que l’investissement productif par crédit-bail, voire crédit plus classique avec l’accord de l’administrateur judiciaire. www.bpbfc.banquepopulaire.fr 

La famille Chauvin qui possède depuis des années l’HOTEL LE LAC / T : 03.81.69.34.80, l’hôtel Beau Site et l’hôtel de la Poste à Malbuisson/25, va proposer dès juillet 2017 un hôtel Spa dénommé "Les Rives Sauvages". Les entrepreneurs sont partie du constat qu’il n’y avait que 2 hôtels 4 étoiles dans le Doubs et pas d’offre haut de gamme concernant des activités intérieures, en cas de mauvais temps. C’est pourquoi L’hôtel-Spa "Les Rives Sauvages" proposera 16 chambres avec cuisine. Les prestations proposées seront le Sauna, le Spa et le Hammam. De quoi donc occuper les touristes en cas de météo défavorable. Il s’agit en fait d’appart-hôtels. Des T2 et des T3 dotés d’un balcon donnant sur le lac mais avec des prestations hôtelières. Les travaux ont débuté mi-avril. Les investisseurs ont été soutenus par la mairie et le département qui leur ont facilité les démarches. La région a aidé financièrement le projet. www.hotel-le-lac.fr 

Le groupe PSA PEUGEOT CITROEN / T : 01.40.66.55.11 qui emploie des milliers de personnes sur ses sites de production en Alsace et en Franche-Comté renforce sa coopération stratégique avec son partenaire chinois Dongfeng. Le constructeur automobile a ainsi annoncé mercredi dernier avoir signé 2 accords avec le groupe chinois, prévoyant notamment la conception commune de voitures électriques à partir de 2019. Le 1er accord concerne la conception d’une version électrique d’une plateforme commune de production existant depuis avril 2015, sur les voitures compactes et moyennes. Les 2 groupes ont également signé un accord cadre dans le domaine des ressources humaines, "pour accroître les synergies sur le développement à l’international". Rappelons que le constructeur chinois est aujourd’hui le 2ème acteur sur son marché intérieur avec 16% de parts de marché en 2015. Comme l’Etat français, il possède environ 14% du capital de PSA. www.psa-peugeot-citroen.com/fr 

Les 6 entreprises mises en cause dans l’affaire de la "cuisine centrale" de la VILLE DE BESANCON / T : 03.81.61.50.50 (Doubs) sont condamnées à payer solidairement à la ville la somme de 5,9 M€, à laquelle s’ajoutent divers autres frais d’expertises et taxes portant le montant à plus de 6 M€. Pour mémoire, la cité bisontine avait fait le choix de se doter d’une cuisine unique "centrale" pour fabriquer les 5.000 à 5.500 repas / jour qu’elle devait livrer aux écoles, personnes âgées, en remplacement des vieilles cuisines dont elle disposait. Rappelons que l’architecte François Tesnières, ex-gérant du cabinet 3 Bornes et concepteur de cette cuisine des « Césars » dont il n’existe en France qu’un prototype à Nevers, n’était pas assuré pour cette technique avant-gardiste. En outre, il a fui en Malaisie où il vit et travaille. www.besancon.fr 

Jean-Loup Durousset, le président de NOALYS (siège à Bron/69), un groupe d’hôpitaux privés pluridisciplinaires d’origine Lyonnaise, a confirmé son intention d’investir dans une clinique privée à Montbéliard/25. Un investissement de 10 à  20 M€ selon lui. Le groupe Noalys gère déjà 4 hôpitaux privés en France. Il implanterait à Montbéliard un établissement d’une soixantaine de lits. A la clé, une création de 50 à 60 emplois. L’ouverture pourrait se faire à l’horizon 2017 si la clinique s’installe dans les anciens locaux de la clinique des Portes du Jura. En cas de construction d’un nouveau bâtiment, l’ouverture serait retardée à fin 2018. L’Agence Régionale de la Santé a maintenant 6 mois pour se prononcer sur le dossier. www.noalys.com