L’association PROGRESSIS (siège à Alençon), est un groupement de 80 patrons qui emploient des salariés en temps partagé. Dans le but d’offrir plus de flexibilité aux employeurs sur des besoins ponctuels et spécifiques, Progressis met ensuite à disposition ses salariés aux entreprises adhérentes dans l’Orne, le Calvados et l’Eure. L’avantage pour les salariés étant entre autres de pouvoir développer différentes compétences dans diverses entreprises, quand, pour les patrons, il s’agit de bénéficier d’une main d’oeuvre qualifiée au bon moment. www.progressisge.fr

La société NOVEA / T : 01.46.69.98.22 (siège à Paris), centre de formation et d’expertise sur les réseaux et services numériques, multiplie les formations sur le haut-débit suite à l’accession de la Normandie au réseau. Plusieurs entreprises ont sollicité Novea pour former des demandeurs d’emploi aux métiers de techniciens réseaux très haut débit et câbleur raccordeur. Cette période de douze mois est ensuite suivie d’embauches dans les sociétés de Telecom de la région. www.fibreoptiquenovea.com

La société MAISON JOHANES BOUBEE / T : 05.56.48.87.87 (siège à Bordeaux), filiale de Carrefour spécialisée dans le secteur du vin, va ouvrir une nouvelle unité à Bayeux. Ce site de production de 950 m² va ainsi fabriquer et embouteiller les alcools et sirops, l’entreprise Johanes Boubé ayant décidé de regrouper l’ensemble de ses activités dans ce lieu de Tilly-sur-Seulles. Dix huit mois de travaux et 2,6 millions d’euros ont été nécessaires à cet aménagement, avec l’objectif de développer l’activité vins, alcool et sirops pour toutes les enseignes du groupe. La nouvelle unité normande vise à augmenter la production dédiée aux alcools, la plus grande part étant pour le moment affectée au vin. www.carrefour.fr

L’association NORMANDIE SITES (siège à Caen), est une association régionale qui vise à dynamiser les offres touristiques normandes. Avec 120 adhérents, il s’agit de la plus grande structure régionale de France, et elle regroupe des entreprises dans des domaines divers comme les parcs et loisirs, la gastronomie ou la culture. L’ensemble des adhérents représente 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et plus de 8 millions de visiteurs accueillis. L’association souhaite créer un observatoire qui vise à connaître précisément le poids économique de la filière touristique dans la Région. D’autres initiatives sont en projet pour faciliter la venue des visiteurs, comme un accueil personnalisé des touristes anglais à la descente du ferry. www.normandiesites.com

La société LECOQ FRUITS INTERNATIONAL / T : 02.31.28.54.60 (siège à Dives-sur-Mer), détient la marque Le Coq Toqué, qui est spécialisée dans la fabrication de jus de pommes gourmets. Possédant un verger de 400 hectares, et plus de 400 variétés de pommes bio, comme la Calville rouge ou la Borowitsky, l’entreprise a produit l’année dernière une centaine de tonnes de ces fruits d’exception. Le positionnement haut-de-gamme du produit a séduit des épiceries de luxe, comme Chez Colette ou la Grande Epicerie, avec notamment des mélanges surprenants avec de la rose ou du jasmin. Après une production de 100 000 bouteilles en 2015, la société souhaite se développer à l’export, notamment en Asie, en mettant en avant le Made In Normandie. www.lecoqtoque.com

La COMMUNE D’ALENCON / T : 02.33.26.22.91 a présenté une série de projets concernant l’aménagement de son centre-ville. Un des chantiers concerne la reconversion de l’ancien cinéma, après son transfert, qui pourrait être transformé en office de tourisme, ainsi qu’une pépinière culturelle, et un centre de valorisation numérique du Patrimoine, pour un budget de 1,7 millions d’euros. D’autres projets ont été présentés au conseil municipal, comme la création d’un pôle d’échanges multimodal à la gare d’Alençon, pour un coût de 6,5 millions d’euros, ou encore le réaménagement de la place du Point du jour, pour 1,5 millions d’euros. Ces projets seront portés par la Société Publique Locale d’Alençon, dédiée à ces opérations d’aménagement et de construction. www.ville-alencon.fr

Dans le cadre de l’appel à projet de l’ ADEME NORMANDIE / T : 02.31.46.81.00 qui incite les entreprises a récupérer la chaleur issue de procédés industriels, l’entreprise LA NORMANDISE / T : 02.31.68.88.62 (siège à Vire), spécialisée dans production d’aliments pour chats et chiens, va récupérer la vapeur pour chauffer ses bâtiments. Dans le cadre de son activité, ce sont près de 70 m3 de vapeur d’eau qui s’évaporent chaque jour de ses stérilisateurs, et qui vont être récupérés. Cela permettra de chauffer les 4000 m² répartis sur les sept bâtiments de stockage, et évitera ainsi le rejet de 2000 tonnes de CO2. A terme, l’objectif est de chauffer également les bâtiments d’autres sociétés qui s’installeront dans la zone. Selon l’ADEME, une ville de 500 000 habitants comme Rouen pourrait être chauffée si toute la chaleur produite en Normandie de plus de 100° était récupérée. www.lanormandise.fr

L’ancienne usine de l’îlot Castres à Lisieux, qui fabriquait des selles de vélos est en vente. Le bâtiment d’une surface de 4500 m², qui sert aujourd’hui de lieu de stockage de matériaux, a été racheté en 2007 par la société immobilière parisienne DE WATOU INVEST, mais aucun projet n’a pu aboutir. Le propriétaire souhaite donc céder cette usine désaffectée au nord de Lisieux au prix de 300 000 euros au plus vite. En 1972, 600 000 pièces pour vélos sortaient annuellement du bâtiment. www.ville-lisieux.fr

La société EVIAGENICS / T : 01.55.42.15.75 (siège à Paris), spécialisée dans la biotechnologie pour l’industrie pharmaceutique et chimique, s’intéresse à Saint-Lô. L’entreprise envisage en effet de s’y installer, pour y développer ses activités en lien aux algues marines dans le domaine des extraits naturels. La société vise l’environnement adapté et innovant de l’Agglo 21, qui rassemble des laboratoires comme Actalia, pour exploiter le secteur des algues marines qui représente un marché de cinq milliards de dollars. Si l’implantation est réalisée, l’entreprise a prévu plusieurs dizaines d’embauches sur le site. www.eviagenics.com

La région Normandie a annoncé vouloir poursuivre une politique d’investissements élevés. Lors du débat d’orientation budgétaire, le conseil régional a souligné le faible taux d’endettement des ménages normands, mais aussi la nécessité de retrouver les niveaux d’investissement de 2012. Hervé Morin a fait savoir qu’en 2015 ils avaient été au plus bas, et qu’il faut retrouver un montant de 400 à 450 millions d’euros par an jusqu’en 2021. La Région aura ainsi recours massivement à l’emprunt dès 2018. www.normandie.fr