NUCLEAIRE/SOCIAL : Vers un consensus social à Fessenheim
Une nouvelle réunion avait lieu lundi 12 mars pour tenter de progresser sur les mesures sociales d’accompagnement de la fermeture du site de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), prévue entre fin 2018 et mi-2019. Présenté depuis aux salariés, l’état de ces négociations a été jugé satisfaisant par une majorité d’entre eux. La majorité des agents de la centrale nucléaire ont par conséquent décidé de ne pas relancer la grève du mois dernier. Le syndicat FO juge que : « La boîte à outils est bien remplie, reste à construire un avenir à chacun ». Un tiers des participants à l’AG organisée par les syndicats CGT et FO ont cependant voté pour une reprise de la grève. « Pour cette minorité, le montant proposé au titre du préjudice moral n’est pas à la hauteur de ce qu’ils ont vécu », explique Alain Besserer, délégué FO. La direction propose désormais 1.500 € par année travaillée sous la pression des annonces de fermeture anticipée, plus 1.000 € dans tous les cas. Soit 10.000 € bruts pour les salariés présents sur site depuis l’élection de François Hollande, en 2012. La direction du parc nucléaire devrait revenir à Fessenheim dans une dizaine de jours, pour présenter ses mesures aux salariés, et pour ce qui devrait être l’avant-dernière rencontre avec les syndicats sur ce sujet. Une concertation reste à mener dans les prochains mois sur les reconversions, au sein du parc nucléaire, au sein du groupe EDF (ELECTRICITE DE FRANCE) / T : 01.40.42.22.22 hors nucléaire, via la création d’entreprise, ou bien encore dans d’autres entreprises non-concurrentes. Avec, dans ce dernier cas, la possibilité de revenir chez EDF avant cinq ans, une sorte d’« assurance retour » qui pourrait encourager les expériences professionnelles. www.edf.fr